En 2025, certaines enseignes acceptent des vêtements usagés en échange de bons d’achat, tandis que d’autres privilégient la revente directe via des plateformes spécialisées. Les politiques de reprise varient selon les marques et les types de textiles, avec des conditions souvent méconnues ou récemment modifiées.
La multiplication des points de collecte, des programmes de recyclage et des offres de rachat crée un paysage fragmenté, où les options diffèrent selon l’état des vêtements, la localisation et la notoriété de l’enseigne. Ce morcellement complexifie les choix pour ceux qui souhaitent s’en séparer de manière avantageuse.
Pourquoi la reprise et la revente de vêtements séduisent de plus en plus en 2025
La seconde main ne se contente plus de séduire : elle s’impose. Inutile d’ignorer les chiffres, le marché de la seconde main explose, propulsé par la montée en puissance du recommerce et la soif de consommer autrement. Les Français ne veulent plus jeter, ils cherchent des alternatives pour réduire leur empreinte environnementale et prolonger la durée de vie des vêtements. Exit la confidentialité de la mode durable : désormais, elle s’affiche en vitrine et dans les esprits.
Dans l’Hexagone, la réduction des déchets textiles devient un passage obligé. Les mentalités bougent, les nouveaux réflexes s’installent. On revend, on dépose, on troque. Les plateformes de revente s’invitent aux côtés des traditionnels points de collecte. Les plus jeunes, lucides face à la fast fashion, adoptent sans hésiter la seconde vie des vêtements. Les générations précédentes suivent le mouvement, parfois avec curiosité, parfois avec prudence.
Voici ce qui motive ce nouvel engouement :
- Limiter le gaspillage
- Favoriser des circuits circulaires
- Participer à une démarche collective qui dépasse l’acte d’achat individuel
La France voit ainsi émerger des modèles inédits. Les enseignes classiques accélèrent et lancent des espaces ou services dédiés. On échange, on revend, on achète autrement. La frontière entre neuf et occasion s’estompe, la valeur d’usage prend le dessus. Et la question s’impose : pourquoi la mode devrait-elle toujours miser sur le tout-nouveau ?
Quelles enseignes contacter pour donner une seconde vie à ses vêtements ?
Grandes surfaces et enseignes nationales : la reprise s’installe partout
La reprise de vêtements s’impose chez les grands distributeurs. Auchan et Carrefour ont installé des points de collecte directement en magasin. Les sacs de vieux vêtements trouvent une issue concrète : tri, recyclage, parfois bon d’achat selon le volume ou l’état. Le geste devient simple, régulier, presque inscrit dans les habitudes.
Mode et engagement : les initiatives des grandes marques
Du côté des enseignes de mode, H&M renforce son propre dispositif. Il suffit de déposer ses vêtements H&M ou d’autres marques dans n’importe quel point de vente de l’enseigne. Résultat : chaque sac donne droit à une réduction immédiate. L’économie circulaire devient un argument de fidélisation, tout comme le service de conciergerie qui gère collectes à domicile pour les volumes conséquents ou les pièces difficiles à transporter.
Points de dépôt, dépôt-vente : diversité des modèles
Les magasins de dépôt-vente et des enseignes comme Rouge multiplient les propositions. Certaines paient immédiatement, d’autres fonctionnent à la commission. Les formules changent, l’objectif reste le même : permettre aux vêtements d’occasion de circuler à nouveau.
Pour s’y retrouver, voici un panorama des options les plus courantes :
- Collecte en magasin (Auchan, Carrefour)
- Dépôt contre bon d’achat (H&M)
- Dépôt-vente, parfois avec service conciergerie (Rouge, enseignes locales)
Le champ d’action s’élargit sans cesse. Les enseignes installent la reprise comme un réflexe. Qu’il s’agisse de draps, de chemises ou de manteaux, chaque pièce trouve sa place.
Plateformes en ligne, magasins physiques, associations : tour d’horizon des solutions concrètes
Plateformes en ligne : l’agilité du clic
Sur le web, les plateformes en ligne s’imposent dans la reprise de vêtements. Vinted s’est imposée comme référence : dépôt, vente, expédition entre particuliers, tout va très vite et sans intermédiaire. Once Again propose une approche différente : vous envoyez vos vêtements, ils trient, contrôlent, puis paient si la qualité est au rendez-vous. Étiquette prépayée, dépôt en point relais, tout est pensé pour gagner du temps. Plus besoin de négocier ni de poster d’annonce, la prise en charge est globale. Les vêtements pour hommes, femmes, enfants trouvent preneur, les marques partenaires sont clairement identifiées sur la plateforme, la traçabilité est garantie.
Magasins physiques : l’expérience humaine
En boutique, la reprise en magasin garde ses partisans. Le contact humain, le conseil personnalisé, l’échange concret : autant d’atouts pour ceux qui préfèrent une expérience de proximité. Les magasins spécialisés sélectionnent les pièces en bon état, proposent soit un paiement immédiat, soit un dépôt-vente traditionnel. Certains misent sur les grandes marques, d’autres ouvrent leurs portes à tous les styles. Les réseaux régionaux, parfois plus discrets, mettent en avant la valeur de l’échange local.
Associations : la solidarité textile
Les associations n’ont pas déserté le terrain. Emmaüs, la Croix-Rouge et bien d’autres collectent tous types de textiles, redistribuent à petits prix ou en dons, et participent à des actions de réinsertion. Ici, chaque vêtement devient une ressource et le don prend un sens social fort.
Pour aider à faire le tri entre toutes ces solutions, voici leurs principaux atouts :
- Plateformes en ligne : rapidité, accès à un large public
- Magasins physiques : expertise et valorisation locale
- Associations : impact social, redistribution solidaire
Faire le bon choix selon ses besoins : critères, conseils et astuces pour s’y retrouver
Priorisez selon vos attentes : gain financier, engagement sociétal ou service express ?
Avant de décider, clarifiez vos priorités. Selon votre objectif, les options diffèrent :
- Argent immédiat : optez pour les enseignes qui rachètent directement ou proposent le dépôt-vente (en boutique ou sur les plateformes de recommerce). Vos vêtements d’occasion se transforment en cash ou en bon d’achat, sans détour.
- Impact social : choisissez les associations qui misent sur la solidarité. Vos dons habillent, soutiennent, forment. La transparence est de mise, chaque geste compte.
- Mode responsable : repérez les points de collecte gérés par des marques investies dans une démarche d’économie circulaire. H&M, Carrefour ou Auchan développent des solutions où la seconde vie est intégrée au service proposé.
Scrutez la traçabilité et les labels
Le passeport numérique des produits se déploie progressivement : il permet d’identifier le parcours, l’origine et les possibilités de recyclage. Plusieurs acteurs affichent fièrement leurs labels environnementaux ou des engagements clairs pour la réduction des déchets. Mieux vaut choisir une plateforme ou une enseigne qui garantit la transparence sur le reconditionnement ou la mode durable.
Conseils pratiques
Un vêtement propre, sans accroc, soigneusement plié, se vend toujours mieux. Pensez à la saison : un manteau aura plus de succès à l’automne, une robe légère au printemps. Comparez les offres : commission, délai de paiement, services additionnels comme la conciergerie. La seconde main se structure, la demande s’intensifie. À chacun de bâtir son circuit, selon ses délais, ses valeurs ou l’envie de tirer le meilleur parti de son dressing.
Au fond, la reprise textile en 2025 ressemble à un immense carrefour. Plusieurs voies s’ouvrent, et chaque choix, chaque dépôt, façonne une mode moins jetable, plus consciente. Reste à savoir : quelle histoire souhaitez-vous donner à vos vêtements ?


